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Faciliter les contacts

La question

J'ai 23 ans et je suis étudiante à l'Université. Je ne souffre pas particulièrement de timidité et pourtant j'ai de la peine de nouer une relation privilégiée avec les autres et parfois je me sens très seule. Pouvez-vous me donner quelques “recettes”?

Le proverbe du sage Nô-Mi

Pose la première pierre et les autres te construiront ta maison...

 

La réponse du psy

Dans le domaine complexe et subtil des relations humaines il n'existe pas de recette “miracle” mais plutôt des conseils et des suggestions qui, dérivés du bon-sens, s'appliquent avec plus ou moins de bonheur selon le contexte et la situation bien particulière de chacun. Ainsi, pour répondre sommairement à votre question, je puiserais une fois de plus dans la sagesse orientale de Nô-Mi qui avait coutume de dire : “Pose la première pierre et les autres te construiront ta maison...” En d'autres termes, lorsque l'on souffre de solitude, la première chose à faire est d'aller à la rencontre des autres, de sortir de soi-même. Mais, avant de se risquer sur un terrain inconnu, on peut essayer d'évaluer “ses” chances en considérant que la probabilité de réussir à “construire” une ou plusieurs relations est d'autant plus grande :
- qu'il existe une attraction réciproque au point de vue physique (une apparence soignée est souvent un élément décisif dans le premier contact),
- que la ressemblance entre les interlocuteurs est grande (les mêmes intérêts favorisent toujours la naissance d'un sentiment d'amitié),
- que nous nous sentons à l'aise avec notre “partenaire” (dans ce cas, automatiquement, nous nous montrons plus ouvert, plus attractif et le “courant” passe d'autant mieux),
- que la relation envisagée n'est pas “unilatérale” (une amitié à sens unique où l'on donne sans recevoir devient vite invivable),
- que l'envie existe de se voir souvent (les rencontres occasionnelles constituent un ciment bien léger dans une relation que l'on voudrait moins superficielle...).
Ces quelques “préceptes” - et bien d'autres encore - permettent souvent d'aider un peu le “hasard”, dans notre recherche constante d'amitié, d'affection et de reconnaissance.