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Artiste cherche génie...

La question

Je peins depuis plusieurs années des portraits, des paysages et des natures mortes mais au lieu d’être exposées au regard des autres, mes toiles s’entassent dans le galetas. En effet, malgré de nombreuses tentatives, aucun propriétaire de galeries ne m’a proposé de monter une exposition car, disent-ils, je suis un honnête peintre du dimanche, sans plus. Que faire pour trouver le génie qui me manque ?

Le proverbe du sage Nô-Mi

Le génie est exceptionnel car il parachève un défi si extrême que rares sont ceux qui osent le relever...

 

La réponse du psy

Le génie, c’est 90 % de sueur et 10 % d’inspiration... Quel que soit l’artiste auquel on fasse référence (Mozart, Bach, Beethoven, Williams, Rembrandt, Hodler, Picasso, etc...), son oeuvre est indissociable d’un gigantesque travail qui, à force de tentatives maintes fois renouvelées, a connu cet aboutissement que l’on appelle “chef-d’oeuvre”. L’image caricaturale du “génie” qui, d’un coup de baguette transforme un rocher en statue admirable, une toile blanche en tableau de maître ou une portée en symphonie fantastique n’existe pas dans la réalité où l’artiste doit sans cesse remettre son ouvrage sur le métier et faire face aux critiques qui le poussent à explorer et à expérimenter un nombre croissant de facettes de son art. Le meilleur conseil que je puisse vous donner tient en un mot : “Persévérez !”. Envers et contre tout, peignez sans relâche, acceptez les suggestions, perfectionnez vos traits, affinez les couleurs, améliorez la mise en forme et ne soyez jamais satisfait au point de vous croire arrivé “au sommet”, car en art, finir est synonyme de recommencer... Le génie, c’est çà. Une recette où prime une remise en question perpétuelle et une obstination que rien n’arrête.