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Syndrome de Robinson

La question

Chaque lundi c’est la galère : je déprime à la seule idée d’avoir toute une semaine de travail devant moi. Pourtant, j’ai des activités intéressantes et mes week-end ne sont pas exceptionnels. Mais je suis comme Robinson sur une île déserte : je suis découragée et j’attends désespérément “Vendredi”. Est-ce normal et y a-t-il quelquechose que je puisse améliorer ?

Le proverbe du sage Nô-Mi

Si ta terre te paraît rude à labourer, avant de t’en lamenter, songe déjà aux mille récompenses que t’apportera ta récolte...

 

La réponse du psy

En début de semaine, nous souffrons tous, plus ou moins fortement, de la reprise et la perspective de 5 jours de labeur n’enchante personne. En fait, il s’agit là d’une réaction à la fois physique et psychique. Nous ne sommes pas particulièrement paresseux mais notre horloge biologique s’est adaptée au rythme plus “détendu” du week-end. Le début de la semaine impose un changement qui nécessite quelques heures d’adaptation. En général, ce n’est que vers midi que nous commençons à nous sentir à l’aise et c’est le signe que notre métabolisme a repris son rythme de croisière de la semaine. C’est un phénomène comparable au décalage horaire : un temps d’adaptation est nécessaire et ne rend que plus lourde l’obligation de revêtir le costume un peu serré et contraignant du travail. Je vous conseillerais d’appliquer les quelques conseils suivants :
- couchez-vous de bonheur le dimanche soir (ce qui vous donnera davantage d’énergie le lundi matin),
- planifiez l’ensemble de votre semaine sur un agenda que vous pouvez parcourir en un seul coup d’oeil : les échéances vous paraîtront moins lourdes, et votre humeur s’en ressentira,
- prenez, en début de matinée, du sucre de raisin ou un aliment qui vous donne du punch...