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L'avenir dans le passé

La question

Décidément, cette fin de siècle est placée sous le signe des extraterrestres: il y en a partout, de la série télévisée au grand écran, du livre de proche au recueil scientifique, du gadget de supermarché à l’oeuvre d’art, et jamais les programmes de conquête spatiale n’ont connu pareil engouement. On apprend qu’il y a de la glace sur lune et que Mars aurait connu la vie. Et l’hypothèse que des planètes gravitent autour des myriades d’étoiles qui habillent notre ciel nocturne devient certitude avec la découverte de la première d’entre elles...

 

La réponse du psy

Alors nos regards se tournent fiévreusement vers l’avenir en espérant que la science-fiction aujourd’hui sera la réalité demain. L’impatience nous gagne! Dans ce déballage de projets futuristes on en vient un peu à laisser de côté le passé qui prend un méchant coup de vieux: finies les théories sur l’Atlantide, effacés les débats sur l’origine des pyramides, oubliés toutes ces édifices antiques qui passionnaient l’opinion publique dans les années septante lorsque des photos satellite spectaculaires révélaient en pleines terres Inca de gigantesques plates-formes aux allures d’immenses terrains d’atterrissage, que des chercheurs s’interrogeaient sur de fabuleuses constructions érigées par des forces titanesques et surgies du fond des âges comme par magie. Et si tout était lié? Imaginons quelques instants que l’on soit à même d’appliquer pratiquement la théorie de la relativité formulée par le génial Einstein: les humains seraient capables de se déplacer dans l’univers à une vitesse proche de celle de la lumière. Mais la distorsion de l’espace-temps engendrée par cette fulgurance aurait un effet surprenant: alors qu’à l’intérieur du vaisseau on n’aurait voyagé que durant quelques minutes, celles-ci se mesureraient en années, voire en siècles sur notre propre planète. Or ce qui est vrai dans la physique de notre système solaire l’est également pour toutes les autres galaxies: des visiteurs d’autres mondes, à condition de disposer de la technologie adéquate, pourraient sans autres assister en “pendulaires de l’espace” à l’évolution de notre civilisation. Des aller-retour répétés, pour eux aussi courts qu’un simple saut de puce, pour nous aussi longs que l’histoire. Cette explication est séduisante car si l’on survole tous les témoignages que nous ont laissés nos “ancêtres”, quelle qu’en soit la forme (qu’on songe aux fresques des Mayas, aux récits mythologiques, religieux ou apocryphes et autres archives, descriptions, mémoires, chroniques ou souvenirs de notre croissance à travers les méandres du temps), et qu’on les met en perspective avec le foisonnement de vie que laissent supposer les plus récentes découvertes scientifiques, on peut y voir une logique doublée de continuité et de concordance: le passé recèle probablement déjà en partie ce que nous découvrirons dans l’avenir...